Il faisait très beau ce dimanche et le soleil allait nous accompagner toute la journée. Le bourg de Plouénan n'avait jamais vu une telle activité : 70 véhicules et 130 personnes envahissaient la place et, comme à l'habitude, café chaud et croissants nous attendaient devant la Maison du Filet Brodé.
La Maison du Filet Brodé a été créée en 2014. Y sont présentées une cinquantaine de coiffes de différentes régions de Bretagne. Elle s'est donnée pour mission la sauvegarde et la transmission de la technique du filet noué et brodé qui s'apparente à la dentelle.
La première visite de la journée nous conduisit à Plonevez-Lochrist. En route il y eut quelques " petits soucis ". Rien de bien grave.
C'est à Kerizinen que se fit la première visite. Jeanne-Louise Ramonet y naquit le 7 octobre 1910 dans une modeste famille de cultivateurs. Elle était la quatrième de neuf enfants. Durant sa jeunesse, elle souffrit d'une santé déficiente. En 1936, emmenée à Lourdes, elle en revint partiellement guérie, ce qui lui permit d'assumer son travail à la ferme, qu'elle avait reprise au décès de ses parents. Elle y travailla jusqu'à sa retraite en 1970. De 1938 à 1965, elle eut des apparitions de Jésus et de Marie dans un champ proche de sa maison. En 1956, un petit oratoire fut construit pour abriter les pèlerins. Ceux-ci ne cessant d'affluer, un grand oratoire, englobant le premier, fut bâti en 1976.
Sur le parking, un très beau plateau où l'on a pu admirer quelques nouveautés, dont la très belle Opel GT de Michel Camenen.
Après l'apéro, il est temps de rejoindre le restaurant l'Optimist à Plonevez-Lochrist.
Pour la deuxième visite de la journée, nous devons prendre la direction de St Pol de Léon. Nous longeons la côte et traversons des paysages magnifiques.
Nous arrivons chez Michel Simon, producteur de légumes à St Pol de Léon, qui nous fit découvrir son musée privé. Sa devise : " transmettre le quotidien de la ruralité Léonarde. " L'école, le cordonnier, le sabotier ou le bar-tabac : tous les artisans et acteurs du début du 20ème siècle aux années 60 sont représentés dans une première partie du musée, et le légumier a recréé l'ambiance des endroits familiers de cette époque. La table de la cuisine, surplombée par le parailher ou porte cuillères, cohabitait en hauteur avec la réserve de pain " pour éviter les attaques de souris. " Une autre partie est consacrée aux outils agricoles et maritimes. " Je pense que chaque outil a une âme et j'imagine la sueur laissée sur chacun ". Les travaux dans les champs sont bien pénibles, et nos anciens ont redoublé d'imagination et d'ingéniosité pour tout s'est ensuite accéléré. Une bien belle rencontre et une bien belle visite que chacun aura pu apprécier.
Cette belle journée s'est terminée - évidemment - par le traditionnel P.P.P.